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Allergie aux pollens

La rhinite allergique

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© MKR Berlin - iStockphoto

Mieux connue sous le doux nom de rhume des foins, la rhinite allergique vous fait consommer de nombreux paquets de mouchoirs. Voyons ce qui se cache derrière cette pathologie courante mais très usante.
  1. Qu’est-ce que la rhinite allergique ?
  2. Comment réagir face à la rhinite allergique ?
  3. La photothérapie à la lumière rouge

Qu’est-ce que la rhinite allergique ?

Avant toute chose, il convient de préciser et d’insister sur le fait que la rhinite allergique n’est pas une maladie bénigne. Ses symptômes n’empêchent pas de se lever le matin, mais ils fatiguent énormément l’organisme et sont très éprouvants pour le moral. La maladie touche à l’heure actuelle 25 % des adultes de moins de 50 ans. Lorsqu’une personne allergique rentre en contact avec une substance allergisante comme le pollen ou les acariens, une mauvaise réaction du système immunitaire se déclenche. Cela se caractérise en premier lieu par une irritation du palais et des sinus, les yeux grattent également et se mettent à rougir et bien sûr le patient souffre d’éternuements à répétition et son nez ne cesse de couler. Certains malades ressentent parallèlement une gêne respiratoire, qui peut être aggravée par de l’asthme.

Comment réagir face à la rhinite allergique ?

La rhinite allergique ressemble à s’y méprendre à un traditionnel rhume. Cependant, mieux vaut ne pas attendre simplement que ça passe et que les symptômes s’estompent d’eux-mêmes. La réaction allergique risque en effet de devenir plus complexe et l’allergie à un allergène précis peut finir par s’étendre à d’autres sources. Par ailleurs, si le rhume des foins n’est pas correctement pris en charge, le malade peut tout simplement devenir asthmatique. Presque un tiers des personnes allergiques au pollen souffrent ensuite d’asthme chronique. S’il est toujours préférable de consulter le corps médical, il reste néanmoins toujours possible de se procurer sans ordonnance un certain nombre de médicaments.

Tout d’abord, les antihistaminiques ont pour vertu d’agir en prévention en rendant le système immunitaire moins sensible aux allergènes. Ils réduisent également l’écoulement du nez et les démangeaisons de l’appareil respiratoire. Ils ont aussi parfois un effet sédatif. A défaut d’avoir le temps de voir son médecin, il est conseillé d’interroger son pharmacien. Celui-ci pourra également questionner la personne souffrante sur ses antécédents pour ne pas lui fournir certains médicaments contre-indiqués.

Un médecin peut prescrire des corticoïdes par pulvérisation nasale pour agir directement sur l’inflammation et déboucher le nez. Ces médicaments ne s’utilisent que sur un laps de temps réduit car ils risquent d’endommager les muqueuses et avoir l’effet inverse de celui escompté. La désensibilisation est une autre alternative, elle séduit de nombreux patients mais il faut justement faire preuve de patience car les traitements sont longs et ne sont pas systématiquement couronnés de succès. La désensibilisation fonctionne comme une vaccination, elle doit apprendre au système immunitaire à ne plus reconnaître l’allergène comme une nuisance ou un danger potentiel. Ce processus peut avoir lieu dès l’âge de 5 ans, il ne s’agit plus d’une injection hebdomadaire sous la peau, l’allergène est à présent déposé sous la langue chaque jour avant le petit-déjeuner. Les taux de réussite varient entre 60 % et 80 %. Les premiers résultats sont constatés après 3 à 5 années de traitement. Beaucoup de malades préfèrent se tourner vers l’homéopathie, et ses méthodes plus douces, pour prévenir les symptômes des allergies aux pollens. Ainsi certaines personnes ont noté qu’ils étaient moins sujets aux éternuements, aux conjonctivites et autres irritations depuis qu’ils prennent différentes petites billes blanches prescrites par leur médecin.

La photothérapie à la lumière rouge

Depuis peu, un nouveau produit rencontre un succès certain, le Médinose Plus. Cet appareil permet d’agir notamment sur les allergies respiratoires dont font partie les allergies aux pollens. Le principe de cette thérapie nouvelle repose sur les effets de la lumière. Ce traitement totalement indolore, sans effets secondaires arrive à inhiber l’hypersensibilité propre à la rhinite allergique. Le système utilise en fait des rayons de lumière rouge qui permettent de stopper la libération de l’histamine, au c½ur du processus immunitaire de l’allergie. Les résultats cliniques ont noté que plus d’un patient sur deux avait ressenti une nette amélioration du vécu de ses symptômes grâce à ce procédé. Il semblerait que les parois nasales deviennent moins perméables aux agressions. D’un point de vue pratique l’appareil est facile à utiliser. Il s’agit d’un petit boitier équipé en électronique et qui diffusent de la lumière dans les narines par le biais de deux applicateurs. L’appareil s’utilise un peu moins de 5 minutes à chaque « séance » et le traitement peut être reproduit jusqu’à trois fois par jour pendant les périodes à risque.


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