- Des allergiques toujours plus nombreux
- Les causes de l’allergie aux pollens
- Historique de l’allergie aux pollens
- Etudier les pollens pour protéger les allergiques
Des allergiques toujours plus nombreux
Les allergies aux pollens touchent de plus en plus de personnes. Toutes les tranches d’âge sont atteintes mais ce sont les enfants et les adolescents qui en sont le plus victimes. Alors que ce n’était pas le cas il y a encore quelques décennies, des enfants très jeunes, âgés d’à peine deux ans, fréquentent les cabinets des allergologues pour ce type de pathologie. Inversement des personnes âgées de plus de 70 ans se présentent dorénavant chez leur médecin, suite à des symptômes d’allergie aux pollens alors qu’ils n’en avaient pas souffert jusque là. Le facteur génétique ne peut donc être seul incriminé, les bouleversements environnementaux y sont logiquement pour quelque chose également. Le réchauffement planétaire favorise en effet la concentration des pollens tandis que le vent permet leur dissémination aux quatre coins du territoire.
Les causes de l’allergie aux pollens
Pour déclencher une allergie au pollen, différents facteurs doivent être réunis simultanément. Les pollens doivent être anémophiles, ils doivent être présents en grande quantité et rester de petite taille pour pouvoir rester en suspension dans l’atmosphère avant d’être respirés par une personne hypersensible. La pollinose, l’autre nom de l’allergie au pollen, est donc un malheureux concours de circonstances qui peut cependant se transformer en cauchemar du quotidien pour les victimes.
Historique de l’allergie aux pollens
La première description de l’allergie au pollen remonte aux années 1800. Elle est alors joliment appelée la fièvre des roses. Ce n’est qu’en 1828, qu’un membre de la société royale de Grande-Bretagne utilise le terme de « Rhume des foins ». En 1873, des premiers tests, réalisés à l’aide de cerfs-volants, permettent de faire le lien entre la réaction allergique et la densité de grains de pollen présents dans l’atmosphère. Les premiers tests de désensibilisation ont lieu en 1911. Depuis, la connaissance des pollens et des allergies n’a cessé d’être approfondie. Cependant, le monde a énormément changé et de nouveaux éléments doivent régulièrement être pris en compte.
Etudier les pollens pour protéger les allergiques
Le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a mis en place un système de recueil de données pour mieux connaître et prévenir les allergies aux pollens et aux moisissures présentes dans l’atmosphère. Pour identifier les lieux et les périodes où les malades sont exposés aux allergènes, différents sites ont été sélectionnés pour mener l’étude et la surveillance du territoire. Chaque site a été retenu sur des critères géographiques régionaux mais également sur les caractéristiques de son environnement immédiat tant du point de vue botanique, essentiel évidemment, que du point de vue démographique, pour prendre en compte les volumes de population menacés par les allergies aux pollens. Ce réseau permet la rédaction de bulletin allergo-polliniques pour prévenir des éventuels risques encourus par les personnes allergiques selon les régions qu’elles fréquentent.